• Père et mère du narrateur. Le père est un balourd qui consulte son baromètre, qui n'a pas de système d'éducation, dont les principes varient comme le Marcel Proust, sa mère et son frère Roberttemps qu'il guette. La mère est plus fine.
    On le voit par exemple lors du dîner avec M. de Norpois chez eux (A l'ombre des jeunes filles en fleur). Ce vieux diplomate que le père admire tant et qui n'a pour tout répertoire qu'un dictionnaire des lieux communs et des clichés d'ambassadeurs. Qui démontre que la diplomatie est une langue figée où chaque terme est pesé et où sa mise en rapport avec d'autres est considérée comme une opération de mathématique.
    Norpois par exemple glose longuement sur le terme « affinités » qu'a employé un souverain étranger. Mais il n'a pas une idée propre, pas un jugement personnel.
    Positions autour de Norpois : l'admiration du père qui se pâme à l'idée que son fils pourra, en devenant écrivain, entrer à l'académie comme l'a prévu le vieux. La soumission du narrateur qui voit en Norpois une puissance intellectuelle et ne se rend pas encore compte de sa nullité (il se vengera en écrivant). La perspicacité de la mère qui perce le vieil imbécile à jour mais se cherche des raisons de l'admirer, par amour pour son mari qui estime tant le vieil aristocrate. La mère : grande intelligence de la famille... La grand-mère, elle, incarne plus l'amour...