• Où on se rend compte qu'un personnage aime les bêtes et les jeunes filles. Et que si la réciproque du premier est peut-être bien vraie, il y a des questions à se poser sur celle du deuxième...

    Le roman L'Oeil du Crapaud parle d'un peintre qui voit des crapauds partout. De plus, il boit, mais ça n'a rien à voir. Il est amoureux d'une jeune fille au pair suisse allemande qui s'appelle Iris (finesse onomastique: réseau du regard), se la fait souffler par un jeune homme beau, intelligent, doué, créatif, séduisant, et s'étonne beaucoup. Entremêlant subtilement l'histoire d'allusions au péché originel, ce texte d'une grande animalité nous fait regretter que son auteur se consacre dorénavant à sa deuxième passion: les cuisses de grenouilles. (A.B., L'Oeil du Crapaud, Editions de l'Aire)