• ... et ceux qui désireraient entendre le résultat peuvent cliquer sur le lien ici.
    Il y a les infos d'abord. L'entretien commence exactement au début de la sixième minute.
    Bon, j'y abuse un peu du verbe ligoter il me semble. Mais pour la prochaine fois, promis, je chercherai des synonymes.

    Et, tenez, puisque ce blog me sert aussi à stocker des archives, je vais rajouter ci-dessous deux petits articles qui ont été écrits sur mon livre. Le premier est paru dans le journal Le Nouvelliste du 22.12.08 et le second dans Le Journal de Sierre du 12.12.08.

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    LES ANNÉES POP À CHERMIGNON
    Par Véronique Ribordy

    Une éducation sentimentale

    Le Jour du dragonAvec «Le jour du dragon», Alain Bagnoud livre une suite à la leçon de choses en un jour», récit très romancé d'une enfance à Chermignon dans les années 1960. Les années ont passé, le garçon arrive au seuil de l'adolescence et des années 1970. Comme le premier roman, «Le jour du dragon» se déroule sur une seule journée. Cette journée clé, l'auteur la situe le jour de la Saint-Georges, alors que tout le village est en fête. Ce sera aussi le jour de la première boum, des premiers émois amoureux et de l'irruption du vaste monde dans l'univers bien ordonné des villas tranquilles aux pelouses bien tondues, un univers où le maître, le président et le curé se partageaient jusqu'alors harmonieusement l'autorité. Pour les jeunes gens d'alors, la fanfare commence à perdre de ses attraits face aux groupes pop, la première cuite le dispute au premier joint. Le souffle du dragon, c'est pour l'auteur et son héros le souffle léger de la modernité et de l'ouverture au monde. Ce typique roman d'apprentissage dresse un portrait qui fait souvent mouche, celui d'un adolescent maladroit et timide. Ce rêveur un peu décalé se révèle pourtant un observateur attentif d'une société en mutation, où préjugés et manières de penser sont remis en cause. Et si le roman souffre parfois d'un trop-plein d'intentions, si le récit aurait gagné à quelques raccourcis et plus de fluidité, on se laisse prendre à cette relecture amusante, pertinente et non sans ironie de la vie des adolescents de ces années-là, sur fond de transformations sociales et d'inévitables désillusions. VR

                                                                                VÉRONIQUE RIBORDY

    Alain Bagnoud, «Le jour du dragon», L'Aire.

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    À LA SAINT-GEORGES
    Par Isabelle Bagnoud

    abAlain Bagnoud a depuis longtemps quitté le Valais. Physiquement seulement. Car la trame de son nouveau roman se déroule, une fois de plus, du côté de Chermignon où l'écrivain est né il y a quarante-huit ans. «Le jour du dragon» aux Editions de L'Aire, révèle immédiatement le décor. On est au début des années 70, c'est la Saint-Georges à Chermignon. Pour le garçon qui participe à la fête, c'est l'entrée dans la fanfare, mais aussi le premier béguin, la visite chez un peintre citadin, l'invitation à une boum... C'est toute la tradition et la modernité qui s'entrechoquent et se vivent en même temps, le ventre tendu. Le blouson en simili-cuir et le verre de fendant, le rock d'un côté, la baguette de tambour de l'autre, les jeunes et les vieux et cet adolescent au cœur d'un récit qu'on devine autobiographique mais qui possède des envolées initiatiques universelles. Un roman qui se lit comme une carte postale, avec plein de détails qui font juste plaisir, car l'on s'y croirait...

                                                                                  Isabelle Bagnoud

     





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