• Balzac, Z Marcas

    Z Marcas. Titre bizarre. C'est un nom propre. Mais pourquoi ce Z?

    On retrouve cette lettre dans Balzac. Et dans Marcas, deux a, six lettres, comme dans Balzac.

    Or on sait que notre auteur a transposé dans cette nouvelle ses espoirs déçus. Deux fois dans sa vie, il a été mis à la tête d'un journal par des coalitions discrètes. Deux fois il a cru pouvoir ainsi entrer dans la vie politique: il allait imposer ses opinions, on allait l'aider pour l'achat d'une maison nécessaire à devenir éligible, il serait député, grand homme politique. Deux fois on l'a utilisé puis jeté.

    Comme Marcas, puissant penseur, d'envergure énorme, qu'un politicard utilise pour devenir ministre, dédaigne, reprend.

    Etonnant Balzac. Il a fait la fortune de dizaines de ses personnages, il a conduit de Marsay au poste de premier ministre, il peut tout réussir dans ses livres, il voit tout, il dénoue les intrigues et comprend les combinaisons financières les plus habiles. Et dans la vie courante...

    Dans la vie courante, il est écrivain.