Par Alain Bagnoud
J'avais lu quelques-uns de ses polars. Pas mal. Toujours avec une touche italienne. Les pâtes, la polenta, la mafia, l'expresso. C'est d'ailleurs dans l'un de ses livres, La commedia des ratés il me semble, que j'ai appris comment on doit utiliser une cafetière italienne. Si, si, il y a une technique. Dans l'étage du bas, mettez de l'eau minérale. Avec une pincée de sel (à moins que l'eau que vous choisissiez n'en contienne déjà : goûtez et regardez l'étiquette). A l'étage du milieu, du café. Italien, bien entendu ! Le meilleur ! Vous versez dans l'étage du haut une fine pellicule d'eau (minérale) pour que les premières gouttes, les plus odorantes, ne s'évaporent pas au contact de l'acier brûlant. Vous y allez doucement avec la température de la plaque : il faut que la vapeur passe dans le café moulu avec légèreté, tendresse, lascivité, amour, qu'il s'en imprègne bien. Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog