Journal de la femme de. Bien entendu, je ne l'aurais pas ouvert s'il n'y avait comme accroche tout ce qu'on sait. Les mœurs du mari, qui a amplement montré dans des films ou explicité dans des textes son goût des cravaches, des chaînes et des lolitas....
Lire la suiteDans ce livre, Makhine raconte avec des procédés consommés et une écriture honnête comment sa grand-mère française, bloquée en Russie soviétique, lui a transmis l'amour de son pays natal, le plus beau du monde, et de sa langue, la plus subtile du monde,...
Lire la suiteGiacomo Casanova aurait-il subi les effets de la crise de la quarantaine? Ça m'étonnerait, entre nous, que cette notion, la crise de la quarantaine, ait existé au XVIIIème. C'est notre époque riche en concepts foireux qui l'a inventée. Dites-moi si je...
Lire la suiteCe livre est une symphonie. Vastes mouvements, reprise des thèmes, ressources multiples d’un écrivain au sommet de son art, jubilation de la langue... Il s’agit d’y recréer une enfance. De tourner, plutôt, autour de l’enfance, autant celle du narrateur...
Lire la suiteUn poème en prose de Jacques Herman, tiré de Finis gloriae mundi (Editions du Madrier, 2010, 1416 Pailly, VD-CH) _______________________________________________________________________________________ Au bord de la fosse Elle était belle comme le jour....
Lire la suiteAvec Peut mieux faire... on se retrouve à l’école, dans la salle des maîtres avec tout ce qui s’y passe et qui s’y dit, ou dans les classes pendant les cours. On est du côté des instituteurs soucieux des enfants, appliqués, généreux, souffrant des inégalités,confrontés...
Lire la suiteIl y a plusieurs tons dans le Voyage au bout de la nuit. Un ton désabusé, triste, qui prend en compte la mort qui hante Bardamu. Notre héros, depuis la guerre, se sent en sursis. Sa vie est une longue agonie. Le ton lié à ce thème allie la nostalgie des...
Lire la suiteRobert Caze était un naturaliste. Aussi l'intrigue de son roman, Le Martyre d'Annil n'étonne-t-il pas ceux qui sont accoutumés à ce genre. Annil est bâtarde, fille d'une travailleuse agricole qui ne peut se souvenir qui a été le géniteur tant elle a eu...
Lire la suiteLa Compagnie des mots. Quel joli nom! Je me le dis toutes les fois où je le rencontre, notamment dans les annonces de cette association qui vise à la promotion de l'écrit sous toutes ses formes (je copie sur le site), à la promotion d'échanges et de rencontres...
Lire la suiteDeux références évidentes dans ce roman polyphonique tissé de voix, d’incantations, d’anathèmes, de mélopées. La Bible, d’abord, à quoi le langage et l’intertextualité renvoie constamment. Thomas Berhard aussi, pour le flux, la phrase obsessive, le monologue...
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