Novembre. « Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; Et la saison des roses est bien vite écoulée. » Saadi (Gulistan ou Le jardin des roses.) Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur...
Lire la suiteUn poème en prose de Jacques Herman, tiré de Finis gloriae mundi (Editions du Madrier, 2010, 1416 Pailly, VD-CH) _______________________________________________________________________________________ Au bord de la fosse Elle était belle comme le jour....
Lire la suiteUn ombrage de plumeajoute une clémence à la terre.On s'en émeut et aussi d'un minuscule détailcomme le poids d'une consonne, qui égalecelui d'un jeune papillon agrippé à un trognon de pomme. Ce que nous cherchons, les insectes l'ont trouvé:l'infinitif...
Lire la suiteNos vies sont des calices,vie de rien, orgie de tout;vide le calice,goût muscatet coutelas. Nos vies font les faucillessur les champs et sur l'abîme;broie le seigleavec pour dessertle désert. Si tu n'es pas d'icitais-toi;tu ne peux pas comprendrele pain...
Lire la suiteA signaler: un nouveau recueil de poèmes de Jacques Herman . La Sittelle. Encore une démonstration de son ton léger et grave tout à la fois, de ses dons de visualisation et d'évocation. Des poèmes coulés dans une forme fraîche et spontanée.Un exemple,...
Lire la suiteJe suis celui qui marche en avant Et dont le Nom est un Mystère. Je suis l'Hier. « Celui qui contemple des millions d'années » Est mon Nom. Je parcours les sentiers du ciel... Voici que le titre de Seigneur de l'Eternité m'a été conféré. Entouré de rayonnement...
Lire la suiteTout se désagrège Objets souvenirs vieilles photos Soufflés par un vent de désespoir Enfants démembrés Amis perdus L'armature d'acier Se liquéfie Trente ans d'alcool Sourdes rages Trous béants de manque d'amour Elle s'agrippe Aux mains de l'absent Déjà...
Lire la suiteJe suis coiffé d'un ridiculePeit chapeau de papier roseUn inconnu vient m'affublerD'un nez de clown et je sourisPour qu'il ne soit pas ditQue je suisD'humeur morose Un grand gaillard entre deux âgesEt qiui me paraît éméchéPorte entre ses bras musclésUne...
Lire la suiteNéanmoins Il faut se rendre aux mots dans un contentement chantonné les lèvres mi-closes, sans brusquerie,être à soi-même comme le chat assis sous le pommier.Suivre le glissement de la lune et ne se préoccuper de rien d'autre. Mais la sérénité est un...
Lire la suiteJe n'ai jamais vécu l'amouren regard de la loi, ni du texteni du poème à venirce que j'aimeà part toic'est écrire par amour c'est écrire courtois Pascal Rebetez
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