• Retour de Rances

    Donc, Rances. Résumé de la soirée : tartare de thon, selle de chamois, flan aux mûres. Avec du pinot blanc local en apéritif, puis du païen, de l'humagne rouge et de la syrrah venus des caves de Simon Maye et fils Un délice. Et un excellent single malt pour finir la soirée : Isle of Jura.
    Faites-vous donc inviter chez les Masserey ! Je résume : accueil charmant, gastronomie parfaite, discussion sur Le Quatuor d'Alexandrie de Durrell qu'Eric m'a donné envie de relire. Et en plus, visite de mosaïques romaines dans les restes d'une gigantesque villa gallo-romaine du premier siècle après J.C. (à Orbe), puis d'une fresque byzantine dans une église clunisienne proche (ah, les noms !) Tout ça au milieu de ces beaux champs de colza en fleur, éblouissants de jaune, entre des bandes vertes et celles, brunes, de la terre juste labourée.

    C'était décidément un week-end culture. Parce qu'en allant, on s'était arrêté dans le musée romain de Vidy, intéressant et ludique. Et en revenant, Henry Van de Velde (1863 – 1957), La faneuse, 1891le dimanche matin, à la fondation de l'Hermitage, à Lausanne.
    Qui propose jusqu'au 28 mai une exposition sur La Belgique dévoilée, entre 1883 et 1914. Un aperçu d'une époque féconde dans la peinture de ce pays, qui a été fertilisée par les mouvements contemporains, tout en développant des caractéristiques propres.
    Et pour finir, au Chalet suisse. Je sais, le nom est effrayant, mais l'endroit vaut mieux que ça. Au-dessus de la fondation, avec une terrasse surplombant le lac Léman. La journée était estivale. Personnellement, j'ai pris un omble chevalier avec un peu de vin blanc d'Yvorne. En sortant d'une exposition de peinture, qui rend déjà la vie plus belle. Décidément, quel week-end !