•  Quels délices, en général, les aventures du privé de Barcelone, Pepe Carvalho ! Désenchanté et gastronome, brûlant des livres dans sa cheminée, maqué avec une putain, parcourant dans toutes les saveurs Barcelone et le monde.
    J'étais donc très curieux de lire Mileno Carvalho, le dernier, l'ultime. Publié après la mort de Montalbàn dans un aéroport.
    Donc, Carvalho accusé de meurtre fuit avec son fidèle Biscuter. Ils voyagent. Ils font le tour du monde. On tourne les pages, on voit du pays mais où est l'intrigue ? Ça se délite. Ça se compose de scènes vues. Ça revient de temps à autre péniblement au genre policier.
    Le roman est placé sous le patronage de Bouvard et Pécuchet. C'est manifestement une manière de faire l'inventaire. Sur tout et sur n'importe quoi? Les éditeurs ont donc parlé de testament.
    Tant pis. Les autres romans de Montalbàn, eux, étaient bien vivants.




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