• Maurice Chappaz

    Soirée littéraire, hier. Ça se passait aux Bains-de-l'Alliaz, quelque part au-dessus de Vevey, un endroit magnifique surplombant le lac Léman. Et difficile à trouver. J'étais en voiture avec Pascal Rebetez, poète, éditeur, auteur de romans et de récits de voyages. On a pas mal tourné dans la nature, égarés entre les chalets des Pléiades par les renseignements d'une boulangère d'ailleurs charmante, avant d'arriver en retard à la conférence que donnait Jacques Chessex pour présenter le dernier livre de Maurice Chappaz: Orphées noirs. (Il en a écrit la préface.)
    Ça se passait à l'espace Jean Hirtzel. Jean Hirtzel est entre parenthèses le peintre dont une toile est reproduite sur la couverture de mon roman (voir plus bas). J'ai découvert tout ça en arrivant sur place. Vraiment, le hasard est parfois curieux. Il n'y a pas de hasard ? Si vous le dites...
    Le cœur d'Orphées noirs est constitué par deux contes populaires africains. Ils ont été recueillis par Léo Frobenius, anthropologue allemand, et leur lecture a eu un grand impact sur Maurice Chappaz. Il en a parlé en 1955, dans la revue Pays du Lac que dirigeait Chessex. Il les commente à nouveau aujourd'hui, dans des textes datés de l'été passé.
    Chappaz était absent. Il va fêter ses 90 ans en décembre. Bon anniversaire ! (Avec un peu d'avance.) Mais un des contes a été dit par le poète et comédien Jacques Roman. Décidément, comme on le voit, il y avait du beau linge...
    Quant à Orphées noirs, le temps de le lire avec le sérieux et l'attention que méritent tous les textes de Chappaz, et je vous en parle.
    (Maurice Chappaz, Léo Frobenius, Orphées noirs, Préface de Jacques Chessex, L'Aire bleue)