• Hommages à Adrien Pasquali

    Adrien PasqualiIl y a dix ans déjà qu'Adrien Pasquali est mort. Deux manifestations lui rendent hommage.
    Au Théâtre
    le Terrier, boulevard de la Cluse 71, 1205 Genève, Nicolas Rinuy  lira "Le pain de silence"  son avant-dernier livre. « Le pain de silence pose de façon radicale la question du rapport entre la parole et la littérature. Par quoi l’écrivain existe-t-il ? Comment s’opère le passage entre ce qu’il reçoit en héritage et ce qu’il produit ? » (Marcel Cottier)
    Les lectures auront lieu le  mercredi  25 novembre à 20h30, jeudi  26 novembre à 20h30, vendredi  27 novembre à 19h,  samedi 28 novembre à 18h,  dimanche 29 novembre à 18h. Réserver au 022 320 43 61 (répondeur) ou
    e-mail : jhamouda@sunrise.ch
    La deuxième manifestation est un colloque universitaire: Adrien Pasquali écrivain, chercheur et traducteur: la cohérence d’une oeuvre, qui aura lieu demain, vendredi 13 novembre 2009, à partir de 9h00, Salle B 112 - Uni Bastions, Genève.
    L'entrée est libre. Y participeront notamment Sylviane Dupuis, Antoine Raybaud, Roger Francillon, Marlyse Pietri, Laurent Jenny, Doris Jakubec et Daniel Maggetti. La présentation:
    « Il y a dix ans que nous a quittés Adrien Pasquali (1958-1999). Ecrivain, critique et traducteur né en Valais de parents italiens, cet immigré de la deuxième génération, fils d’ouvrier, était devenu, à quarante ans, l’un des plus brillants intellectuels de Suisse romande, dont (bien qu’habitant Paris) il enseigna plusieurs années la littérature à l’Université de Genève.
    En partant des différentes facettes de cette œuvre multiforme et complexe suspendue en plein vol, mais impressionnante de cohérence en dépit de son inachèvement,  nous tenterons (au cours d’un colloque d’une journée qui ne pourra que constituer le prélude à de plus amples développements futurs) de mettre en relation les trois pôles complémentaires qui la constituent : celui – avant tout – de l’écrivain, hanté par la question (et les secrets intimes) de 
    l’identité, ou de la genèse de soi, comme par la notion (pour lui originelle) d’exil ; celui du chercheur et du critique (cf. sa thèse consacrée à la genèse d’Adam et Eve de C. F. Ramuz, son étude génétique de Requiem de G. Roud, ou encore ses essais consacrés aux récits de voyage ou à l’œuvre de N. Bouvier) ; et celui du traducteur. Scriptor, compilator, commentator, traductor... »

    La suite est ici.