• Crash ! par J.G. Ballard

    Trop long, trop fort, nourri de fantasmatique trop hard pour moi. Trop tout, quoi !
    Crash ! lie sur 300 pages l'automobile, la pornographie et la mort. Eros, thanatos et les collisions de voiture.
    Au début, un personnage nommé Vaughan meurt dans un accident de voiture volontaire qui visait à emboutir la star Elisabeth Taylor. Un narrateur nCrash! Une image tirée du film de David Cronenbergommé Ballard fait alors un flash-back et explique sa fascination pour Vaughan, qui mêlait dans un grand fantasme chocs frontaux, blessures, sang, tôles froissées, éjaculation de sperme sur le tableau de bord et mort clinique...
    Ça a commencé quand Ballard a eu un accident sur un toboggan d'autoroute près de l'aéroport. Sa voiture a fait un tête-à-queue, il a embouti le véhicule suivant qui contenait un couple, a tué le mari et blessé la femme. Femme qu'il retrouve plus tard, alors que les images de l'accident l'obsèdent et prennent une tournure sexuelle.
    Il devient l'amant de la dame. Tous deux font la connaissance de Vaughan, qui les a pris en photo le jour de l'accident, qui est branché sur les fréquences des ambulances, qui bondit sur les lieux d'accidents et mitraille à tout va. Vaughan couturé de cicatrices, dont le cercle proche est fait de cascadeurs automobiles ou d'éclopés survivants à des crash... Des gens nourris de mêmes fantasmes que lui, à qui se mêle Ballard. Vaughan qui veut finir par un dernier orgasme en emboutissant la voiture d'Elisabeth Taylor...
    J'ai arrêté là, après 150 pages.