• Ce que veut le lecteur, Dieu le veut !

    Un lecteur de ce blog (oui, il y en a : 7110 visiteurs depuis son ouverture, le 14.9.06. A propos, n'hésitez pas à laisser des commentaires, même s'ils sont combatifs comme sur l'entrée dont je vais parler plus bas), je reprends... Un lecteur de ce blog me fait un reproche : j'ai annoncé une conférence à Sion (voir Saint Farinet vraiment ? 6.12.06, dans Journal), je n'en ai pas donné de nouvelles a posteriori.
    Mes excuses ! Je ne pensais pas... Il me semblait que... Mais ce lecteur a raison. Tout récit doit avoir un début, un milieu, une fin. Bref, je m'exécute :
    Il y avait 65 à 70 personnes d'après le bibliothécaire scientifique Simon Roth qui, en tant que bibliothécaire scientifique, doit savoir compter. Beaucoup de monde pour ce genre de manifestation, mais il faut dire qu'il y avait eu le matin même un grand article qui parlait de La leçon de choses en un jour et annonçait cette conférence (Le Nouvelliste du 7.12), article qui a été relayé par une interview de votre serviteur dans les actualités de la télévision locale (Canal 9).
    J'ai donc fait une première partie pour décrire comment, selon moi, on est passé d'un délinquant sans prestige à un saint new age en lui rajoutant successivement un caractère indomptable, le goût de la liberté, une générosité débordante, une religiosité universelle  et la possibilité de faire des miracles. (Tout ça était tiré de mon essai, justement.) Puis Gabriel Bender a brillamment expliqué pourquoi on se souvenait de ce faux-monnayeur, et pas de personnages contemporains plus édifiants comme sœur Louise Bron, qui s'est sacrifiée pour soigner les malades du choléra et est morte en affirmant qu'elle en serait la dernière victime - ce qui s'est avéré exact !
    Ensuite questions. Interventions. Débat. Bien animé ! Il y avait des contradicteurs qui voulaient en découdre. C'est bien. Exactement ce qu'il fallait.
    Et puisque ça se passait en Valais, tout le monde est finalement allé boire un verre de vin blanc.
    (Comme dit le proverbe : tout est bien qui finit bien !)