• Bonheurs à la Chaux-de-Fonds

    T Les songes drolatiques de Pantagruelel que vous me lisez, je reviens de la Chaux-de-Fonds. Une ville que j'aime beaucoup, à cause de sa singulière géométrie, de sa situation dans les montagnes, et surtout des amis que j'y retrouve.
    Mais ce n'est pas pour le plaisir de les voir, ou pas seulement, que j'y suis allé samedi. Je répondais à une proposition littéraire de Pascal Antonietti, Philippe Marthaler, Sandro Marcacci et Claude Darbellay.
    Quatre écrivains du lieu qui avaient fait le projet de porter de l'écrit sur scène. Pour ça, les organisateurs plus quelques invités (Marc Delouze, Jérôme Meizoz, Grégoire Müller , Pascal Rebetez, Marina Salzmann et votre serviteur) ont écrit des textes sur un thème: Bonheurs. Ils devaient être lus par les auteurs, qui pouvaient se faire accompagner de comédiens ou de musiciens. De plus, les manuscrits de ces productions, travaillés dans une visée esthétique, ont été exposés.
    Le l
    ieu: magnifique. Un ancien temple allemand décati, reconverti et géré par l'association du centre de culture ABC.
    Le public: présent et réceptif. Bravo. Il n'est pas facile d'attirer des gens pour un festival de lecture.
    Les productions: variées. Les grincheux diraient: hétéroclites. Moi j'ai trouvé ça attrayant. Il y en avait pour tous les goûts. Chacun pouvait trouver son bonheur. Vous voulez des noms? D'accord, un: Marina Salzmann qui a fait une production remarquable, accompagnée par un guitariste dont j'ai malheureusement oublié le patronyme.
    B
    ref c'était intéressant.
    Une manière encore de me confirmer que la Chaux-de-Fonds reste la ville de littérature qu'elle a toujours été pour moi. A cause de ceux que j'ai cités plus haut, de la revue [vwa] qui y paraissait, de l'écrivain Yves Velan sur qui j'ai écrit jadis mon mémoire de licence, et de Philippe Renaud, ancien professeur à l'université, écrivain et ami. Des rencontres fertiles pour moi.