• Besame mucho

    Avec le beau temps, c'est le grand retour des musiciens ambulants autour des terrasses. A Genève, ils sont pour la plupart Roumains ou Hongrois, généralement tziganes. Se Consuelo Velazquezproduisent en formation plus ou moins fournie. De l'accordéon simple à l'orchestre de cinq ou six personnes.
    Tziganes ? direz-vous. Bonne musique !
    Eh bien non. La plupart se contentent de ressasser quelques succès convenus. J'ai fait mon petit hit parade. La chanson qui sort en tête est Besame Mucho. Un boléro composé en 1940 par la chanteuse mexicaine Consuelo Velázquez, inspiré par un aria d'Enrique Granados, nous dit l'indispensable Wikipédia. L'indispensable et contesté Wikipédia. Mais c'est un autre débat.
    Et Besame Mucho, ça va comme ça (pour ceux qui ne le connaîtraient pas ou qui croiraient ne pas connaître). Je vous mets la version de Césaria Evora :

      
                                           

    C'est magnifique, non ? Mais les musiciens des terrasses massacrent tout ça. Non qu'ils ne sachent pas jouer. Certains sont très bons. Mais ils fournissent ce qu'on leur demande et ce qui remplit la soucoupe à la fin de la prestation.
    Après Besame Mucho, ils enchaînent généralement avec Le parrain. Nino Rota. Vous vous souvenez des paroles de la version française chantée ? Parle plus bas car on pourrait bien nous entendre. Ouais. Jouez plus bas !