• Bernard Antenen aux Lectures publiques

    C'est un charmant petit café alternatif, dans le quartier des Grottes à Genève. La Galerie. Au 13 rue de l'Industrie.
    De la rue étroite, quelques marches irrégulières mènent à une terrasse entourée de verdure. Au rez-de-chaussée, la salle avec son beau bar et ses tables en bois. Un escalier un peu raide mène au premier, une salle qui propose des expositions et où se tiennent les mercredis soir à 19 h les séances des Lectures publiques.
    Le principe est simple et, disons, démocratique : leLe Cantique des cantiques illustré par Marc Chagalls auteurs s'inscrivent auprès de l'association et lisent eux-mêmes un texte inédit qu'ils ont écrit. Ça dure environ 45 minutes. Une manière de vérifier la relativité du temps. Ça dépend des écrits et des écrivains.  
    Hier, Bernard Antenen lisait Le ruban d'amour, un fantasme documenté. Une rencontre du narrateur avec deux femmes. Une beauté africaine qui lui raconte son amour perdu. Et l'héroïne du Cantique des cantiques. Un bon texte.
    Il faut dire que Bernard Antenen n'est pas un débutant. Deux romans aux Editions de l'Age d'Homme. Le manteau du Père Noël.
    Et D'un siècle lointain.
    Le 2 mai, les Lectures Publiques accueilleront Julien Dunilac. Le 9 mai Regina Sette. Peut-être des surprises heureuses. Peut-être une manière de découvrir, par la fenêtre, les mille petits détails irréguliers de la façade en face.
    Et après, on descend au café, on s'attable, on parle du texte ou d'autre chose avec ceux qui sont là. Des gens parfois illustres. Hier au soir, par exemple, il y avait le déjà célébrissime Jean Winiger. Oui, je l'ai vu de mes yeux vu, je lui ai parlé. Eh bien, j'ai le plaisir de vous confirmer qu'il est resté très simple et très modeste.