• En 2007, Carl Aderhold a écrit un livre sur les cons. Mort aux cons (Hachette littératures). Vaste programme. Beau titre. Explicite. Un gros livre, bien sûr. 412 pages.

    Son narrateur tue les cons qu'il rencontre et fait 140 victimes - ce qui est tout compte fait raisonnable tant l'offre est abondante.

    Ce résumé est tout ce que je sais du roman, que je n'ai pas lu et ne lirai probablement pas. Mais ce qui m'intéresse là dedans, ces sont les définitions qu'Aberhold donne des cons, telles que les rapporte un journal.

    Entre autres : « La connerie, c'est très exactement une absence d'humanité. » Ou : « Le con ne doute jamais. »

    Ces cons que nous sommes tous.

    Car il y a toujours des moments où nous éteignons volontairement notre intelligence pour emmerder quelqu'un, généralement dans une situation de pouvoir. Où nous nous fermons, ne donnons plus accès à l'autre mais emplissons le monde de notre monumentale auto-complaisance narcissique, vulgaire et satisfaite.

    Et que celui qui n'a jamais péché me lance la première pierre...