• Portrait de paysan berrichon, Cals Adolphe Félix

    Montcornet, fils de tapissier, renégat à ses origines, a acquis sa fortune en pillant la Pologne. Sa femme est sotte et invite son amant à la maison, le mari tolère ou ne voit rien. Le curé Brossette qui a la bouche pleine de maximes moralisatrices et réactionnaires a une complicité parfaite avec l'amant, Blondet. Celui-ci, cynique et trompeur, finira préfet. Du beau monde.

    L'intrigue étendue révèle les ressorts, même infimes, mûs par des dizaines de personnages liés entre eux par le sang, les alliances ou l'intérêt, et dont le mouvement final peut sembler une coalition volontaire quoique la plupart ne fassent que suivre, à cause de leur position, et de l'impulsion que donnent 2 ou 3 d’entre eux.

    Balzac fait une peinture sarcastique de la société. Mais il affirme aussi, ô idéologie, que la religion devrait apprendre aux paysans à souffrir et à se résigner.

    Pourtant les riches qui veulent leur imposer une loi étrangère sont abjects ou sots, et on peine à comprendre que notre auteur les mette en exemple devant le peuple...