• Me voici de retour à la montagne, pour quelques jours de (presque) solitude. J'y suis bien. Rassuré, apaisé.
    J'étais un peu nerveux avant de venir. Je prenais le train seul, je me préparais à trois heures de trajet, j'étais harnaché de partout : sac à dos, ordinateur en bandoulière et mon chat dans une petite cage de transport.
    Enfin, quand je dis : mon chat, il s'agit d'une opinion personnelle. Ni St-Luc, par Ueli Razma femme ni mes enfants ne partagent ce point de vue. Le chat non plus d'ailleurs, si j'en juge par sa façon de se comporter avec moi.
    Je parle de lui, mais il s'agit d'une femelle. Elle s'appelle Ussi. Elle a été très sage. Bien entendu, comme d'habitude, elle avait disparu au moment où il fallait l'embarquer. Nous avons beau prendre des airs innocents, ne rien dire en sa présence, parler par allusions, une ou deux heures avant le départ, elle se cache. Elle se trouve généralement une nouvelle retraite dans le coin le plus reculé possible, et elle refuse d'en sortir. Elle est vraiment imaginative en fait de cachettes.
    Mais ensuite, très digne. Un ou deux petits miaulements pour nous attendrir quand on l'enferme, puis elle dort pendant le trajet. Et elle se remet à miauler juste au moment où on arrive. Pour nous signaler, je pense, qu'elle a bien reconnu l'endroit et que ça suffit, elle veut sortir.
    C'est une européenne à poils mi-longs, tigrée, à petite tête. Assez farouche. Pas le genre à venir d'elle-même s'installer sur les genoux, ni à fraterniser avec les inconnus. Hélas, je n'ai pas de photo d'elle pour illustrer ce blog ! Mais elle a une caractéristique assez évidente, qui la rend facilement reconnaissable : c'est le plus beau chat du monde !
    (Et là, je dois dire que ma femme et mes enfants partagent ce point de vue.)